Salvador
Cette fois, je commence mon voyage vers le sud qui me raménera t á rio. Me voilá donc arrivé á Salvador. Je prends mes quartiers dans une auberge du pelourinho. Le quartier historique de Salvador. Pelourinho, nomé aprés un pilori situé sur la place principale qui était destiné á l´enseignement de la loi blanche aux esclaves venus d´afrique...
Premiére capitale du brésil, Salvador da bahia de todos os santos ( la baie de tous les saints) servait de port d’exportation de la canne á sucre et de port d’entrée des esclaves venus d’afrique...
Bref, aprés le déclin du commerce de la canne á sucre et la découverte de l’or du Minas Gerais, elle sombre dans un marasme économique et perd son titre de capitale au profit de Rio.
Des mon arrivé dans ce quartier, je n’aime pas l’ambiance. Les gens sont relativements agréssifs et veulent absolument te vendre quelque chose.
J’ai du mal á me défaire de plusieurs vendeurs de colliers qui me font le coup du « look at my work my friend... ». J’essaye de les ignorer mais ce n’est pas vraiment facil. Je finis par être un peu violent verbalement en portugais, ils me retournent mes compliments mes au moins, j’en suis débarassé.
Le quartier est relativement sécurisé par les forces de l’ordre jusqu’a 1h du mat. Aprés, mieux vaut rentrer dans ses penattes.
Bref, je visite, prends des photos.
L’ambiance est vraiment opréssante. Je ne me sens vraiment pas á ma place.
Je me ballade á rio, á n’importe quelle heure sans me sentir comme ça.
Les gens savent que tu n’es pas d’ici et te le font sentir. Même Raissa qui est Carioca, la derniére fois qu’elle est venue, les gens lui parlaient en anglais...
Il y a ses regards envieux au coins des rues qui fait quón ne se sent pas tranquille même avec des flics partout.
Je sors un peu du pelourinho pour voir une église et au coin d’une rue, sans le sentir venir, un mec me coince et me demande mon argent si je ne veux pas me faire trouer... le mec fait 1m50 les bras levés, son couteaux n’est pas visible, j’hésite á lui mettre une tarte et courrir voir les flics qui sont á moins de 100m, au coin de la rue.
Finalement, je me décide á ne pas tenter le diable et á lui filer 50 reais (20 euros). Il me laisse mon appareil photo et mon sac surement parce que un mec en aillons avec un sac de gringo, ça fait louche.
Bref, rien ne m’étais jamais arrivé au Brésil et il fallait que ça m’arrive á Salvador alors que je vie á Rio et que ça fait longtemps que j’y ai baissé ma garde.
Je me remets de mes émotions et rentre dans le quartier sûr. J’y admire une batuca, un groupe de tambours de rue (traditionnel de Bahia). Je trouve se groupe bien blanc pour le lieu. Ils se trouvent que se sont en fait des français qui ont pris un cours auprés d’un maitre brésilien.
Ça n’en reste pas moins agréables á écouter.
On ne peut pas rester tranquille 5 min, des prostitués (qui ne doivent même pas avoir 18 ans) viennent en permanence nous proposés leurs services. Une entraineuse vient nous montrer des photos !!!
On n’en peut plus. Je trouve l’endroit détestable. Beaucoup de guide touristiques disent que c’est une des plus belles villes du brésil. Peut être, mais je préfére 1000 fois Rio.
Tous mes copains d’échangent qui sont passé á Salvador en sont arrivé á la même conclusion : Décevant
Il faut dire que 50% se sont fait agrésser.
Attention, je parle ici que du quartier touristiques oú on á l’impression d’être un porte monnaie ambulants aux milieux de piranhas.
En plus des prostitués, il y a les mendiants, un n’a pas hésité á frapper l’allemand qui refusait de lui donner de l’argent. Je voulais rester 5 jours á Salvador, au bout de 8h, j’en ai déjà marre.
Le lendemain, je vais dans un grand marché, j’adore ces trucs lá, oú on peut trouver de tout.
On peut se ballader au milieux des épices, des poissons, des trips de boeufs, des langues pendouillantes et sanguinolentes.
Je dégotte des vendeurs de cigares. Ils me proposent un ballot (70 cigares) pour 12 reais !
Qu’est ce que je vais foutre avec un ballot ?
J’en prends 8 pour 1 reais en me méfiant fortement de leurs qualité.
Le soir, je décide d’aller voir une cérémonie de Candomblé.