Maratona do Rio de Janeiro 2008

Publié le par Indianajo

Ça y est, c´est fait. Enfin, j´ai réalisé ce revê. J´ai courru le marathon de La citée merveilleuse...

42km de bonheur.


Ce n´était pás gagner pourtant. Em effet, après 12 semaines d´entrainements, lors de ma dernìere grosse séance d´entrainements, je me suis blessé au genoux gauches. Si bien, que 2 jours avant, je ne pouvais pas courrir sans boiter.

Frustré et ennervé, je me suis soigné á grand coup d´inflamatoire, de massage au ketum et d´etirement.

Ceux qui me connaissent commence á savoir que je n´abandonne que quand je n´ai vraiment pas d´autre choix.

Le jour d´avant, complétement desespéré, je décide d´aller trotter devant chez moi pour voir si ça passait. Et, miracle, après quelques douleurs, il y a comme un CLAC dans le genoux et la douleur disparait. Il ne m´en fallait pas plus pour me présenter le lendemain á 5h30 au bus qui allait m´emmener vers le Recreio, á 42km du « aterro do flamengo » au centre de rio.


Nous passons le long de la mer et juste avant d´arriver á la barra da tijuca, nous pouvons admirer l´horizon s´enflammer.

Sur l´aire de départ, les courreurs se relachent, admirant le lever de soleil sur la barra da tijuca et la pedra da gavéa. Des surfeurs s´amusent déjà dans les premières vagues du matin.

 

Vers 7h, la piste cyclable du bord de mer commence á s´agiter, les courreurs s´échauffent.

Je croise un courreur indien, d´une ethnie du nord du pays, entrain de se maquiller et de s´habiller de manière traditionelle. Il va courrir pieds nus le bougre !


Le voila á l'arrivée

Après avoir discuté avec lui, je commence à m´échauffer et sent tout de suite une affreuse douleur dans le genoux.

Ha NON, ce n´est pas possible, pas maintenant.

Je fais chauffer doucement, sens que la douleur disparait peu á peu mais qu´elle guette au coin de la rue.

Il va falloir y aller tranquilou.

 

8h, le départ est donné. Je commence á courrir bien tranquilou, emmener par la foule, je n´arrive pas á me mesurer ma vitesse sur les premiers km, la densitée de la foule m´en empêchant.


Aprés un tour dans le sens opposé á notre but, nous commençons enfin notre long chemin vers « Flamengo ».

Il faut déjà très chaud, dans les 24 degrés.

Je force un peu plus sur ma jambe droite pour éviter de réveiller ma douleur.

Les premiers ravitaillement arrivent, et vu la chaleur, j´adopte une technique que je garderais jusqu´á la fin de la course : 1 verres d´eau pour ma nuque, 1 pour ma tête, 2 pour moi.

En gros, ça ressemble á ça..

Je suis trempé, mais ça aide á combattre la chaleur.

Le parcours longe la côte jusquáu bout.

On peut facilement se représenter la ligne des 21 km, elle est jsute sous la montagne que nous voyons au loin, la pedra da gavea.


Nous arrivons á barra da tijuca. La folie immobilière reignant ici nous permet d´aprécier l´ombre des immeubles « pieds dans l´eau ».

Mon genoux est ok et quand je passes le semi en 1h50, un peu au dessus de mon objectif ( je suis partie trop lentement) , je sais que rien ne m´arrêtera avant la ligne d´arrivée.

J´arrive dans le Tunel de Barra. C´est impréssionant de courrir dans ce tunnel de 2km de long oú seul les voitures circulent. Les pas des courreurs résonnent et vous envellopent. Je ne sais pas pour les autres mais moi, c´est le genre de truc qui gonfle mon moral á bloc !

Nous avons entamé la partie la plus difficile, constitué de deux montées succésives de 1,5 km et 2 km respectivement. La premiére débouche du tunnel sur le pont au dessus de la mer qui contourne la pedra da gavea  et arrive sur Sao Conrado.


Le mercure grimpe et j´apprécie de plus en plus l´ombre.

Je me suis mis á courrir avec Giovanni, un carioca qui en est á son 8iéme marathon de rio.  Nous abordons la seconde montée qui casse les jambes d´entrés. Heureusement que c´est á l´ombre.

Notre moyenne au km descend beaucoup. En haut de la montée, mon compagnon craque et me dit d´y aller.

ça, c'est le semi de 2007, quand le marathon passes ici, il n'y a plus de peloton

 

Je me sens très bien, à part mes jambes qui commencent á durcir. Je descends sur Ipanema et constaste que je suis en retard, alors, ignorant les conseils de mon entraineur, je commence á accélérer.

Cette partie du parcours, je la connais parfaitement pour l´avoir parcourut de nombreuses fois. Deux grands lignes  droites au soleil et au bord de la plage.

Ma moyenne redescend á 5 min au km, la chaleur devient accablante, quasiment 28 degrés.

Ce n'est pas le marathon, mais c ipanema...

Beaucoup de courreurs craquent sur ces deux lignes droites. Si bien que je commence á doubler beaucoup de monde.

Le 33km passe mais le fameux mur de douleur ne vient pas. J´ai le sourire aux lèvres et sais que si il faut terminer la course en rampant, je le ferais.

Ipanema, Arpoador, Copacabana, Praia de Botafogo, la fin est proche.


Je termine avec le crist redempteur dans le dos. Enfin, le panneau indiquant le 42 km, la ligne d´arrivé au bout de la courbe, les gens qui applaudissent, 200 m merveilleux.


Je passe la ligne d´arrivé plus heureux que jamais d´avoir enfin courrut un marathon.

3h38 min et 32 secondes. Je suis 376 sur 1618. 13ième de ma catégorie (21-24 ans).

Le premier á bouclé le parcours en 2h17.

J´ai du mal á marcher, ma petite Raissa m´aide á m´étirer.
je ne pense déjà qu´á une chose, quand est le prochain ?

 

Je tiens á remercier mon entraineur perso, Benoit, double Iron Man ( course triatlon extrêmenet longue distance) et Embrum Man ( Iron Man en pire) pour son plan d´entrainement et ses conseils avisés.

Benoit, le prochain, c´est quand tu veux...

 

Allez, je vais boire un peu d´eau pour changer...

 

Abraços


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B
Well done boy ! Du Joe comme on en a l'habitude.<br /> Pour moi, c'est un reve qui ne reste qu'un reve pour le moment.
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C
Félicitations à toi , ami marathonien<br /> Bienvenue dans la famille du running<br /> Super temps pour un premier , encore de la marge sous les semelles pour les prochains <br /> N'oublie pas , Paris ensemble <br /> Conseil : il faut bien récuperer physiquement<br /> Bonjour à ta future epouse <br /> Chetimi de BERGUES<br /> Luc et Jo
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