Torres del Paine

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Après notre passage à El Calafate, nous prenons un bus pour Puerto Natales au Chili.


Nous traversons, une fois de plus, les paysages désertiques de la pampa avec en toiles de fond la cordillère des Andes, des moutons, des nandus (autruches) et guanacos (lamas).

Nous passons près d’une ancienne ville minière, Rio Turbio. L’ambiance y est sinistre. Nous passons la frontière (il y avait des portrait robots avec des primes pour la captures de malfrats…) et passons au Chili dans la province, au nom évocateur,  de la Ultima Esperanza (ultime espérance).

Il est intéressant de savoir que la première ville qui fut bâtit sur le détroit de Magellan par les espagnols pour tenter de le contrôler et protéger le Chili des pirates anglais était situé à l’actuel emplacement de Punta Arenas. Elle a été surnommé Port de la faim, car la majorité de ces occupants ont périt par la faim (les autres ayant été tués par les indiens). Il est drôle de savoir que les survivants ont été récupérés par des pirates anglais (contre qui les espagnols voulaient se protéger)…

 

 

Puerto Natales n’a d’intérêt que le faut quelle soit la porte d’entrée au parc national  Torres Del Paine. Nous y passons la journée pour nous préparer au fameux trek W.


Dans cette partie du Chili, tout est horriblement cher car importé. Rien n’est produit sur place à part de la laine…

 

 

Départ au petit matin du premier février pour le parc via le bus local. En y arrivant, on croit une multitude de nandus et de guanacos ainsi qu’un condor.

Ça s’annonce bien.

Nous avons décidé de faire le trek W en 3 jours pour pouvoir ensuite faire une autre boucle de 2 jours dans un coin perdu du parc.

Nous arrivons à la Laguna Amarga, salué par 2 flamands roses.

Le prix d’entrée du parc est absolument scandaleux ! 15 000 pesos chiliens et campings payant alors que les autres parcs ne coûtaient que 2000 pesos avec camping gratuit. Ce parc est une vraie machine à fric !!!

Le temps est magnifique, nous montons notre tente au camping base Torres et commençons un trek de 6h30 pour aller voir la base de Torres. Au programme, beaucoup de vent et les jambes un peu fatigué de mes péripéties de El Chalten (il y a 4 jours).

Splendide !!!

 

 Sur le retour nous hésitons à partir pour commencer une autre étape mais le fait que nous n’ayons pas le droit de camper n’importe où et que le parc est plein de gardiens nous refroidit.

 


Le lendemain,  nous rangeons sous la pluie et attaquons le trek pour passer le col des Cuermos puis le campement Italien (gratuit celui là). Inutile de vous préciser qu’il y a beaucoup de personnes sur les chemins.

 

 


Après 6h15 de trek sous un temps bizarre qui change toutes les 15 secondes et après avoir vue 3 condors, nous arrivons au campement Italien.

 

Pour l’occasion, nous dégustons des pattes italiennes (il y avait même marqué sur le paquet : Alta gastronomia Italiana !!!!).

 

Raissa est fatigué mais moi, je me sens chaud comme la braise pour aller faire la barre du milieux du w et monter jusqu’au campement anglais.

Je pense y remonter le lendemain avec Raissa si le temps est bon.



Le trek est prévu pour 7h aller retour. Je grimpe et découvre une vue superbe bien qu’un peu cachée par les nuages. Par contre, il y a tellement de vent que les bourrasques vaporisent littéralement les ruisseaux.

 


Je fais l’aller retour en 3h30 (pause gâteaux compris). Ça va, je suis toujours en forme !

 

 Le 3 février, nous nous levons sous une pluie fine et un temps complètement bouché sur le campement anglais. On décide donc de ne pas remonter là haut et de continuer sur le camp Pehoe (2h30). Là, nous découvrons une infrastructure très bien développé. Nous mangeons rapidement, montons la tente et repartons vers le Glaciar Grey.

 


Nous faisons l’allez et retour en 7h. On est explosé ! Il y avait un vent de fou (quasiment à nous mettre par terre, mais ça valait la peine !).

 

 

 

J’ai oublié, c’est l’époque du carnaval, alors, je vous ai fais une petite vidéo !!!

 

 

Le 4 janvier, nous avons le droit à un petit dej avec du pain et des œufs frais (payés le prix fort…).

Nous prenons le Catamaran qui permet de gagner une journée sur le w. La vue des Torres depuis le lac vaut la peine.

 

 

 

Nous prenons un bus pour nous déplacer dans le parc. Du point final, nous essayons de faire du stop pour rejoindre le Trek du glacier Zapata.

 

Après une heure infructueuse, quelqu’un nous prend. Sur le chemin, nous voyons même un huemul, une sorte de cerf local. Il y a toujours un vent de malade.

 


Nous voyons beaucoup de condors. Je suis toujours autant impressionné par ces bestioles et ne m’y habitue pas.

Nous marchons 45 min avant de trouver le refuge Pingo. Une vieille baraque qui permet d’abriter du vent. A l’intérieur, on trouve énormément d’inscriptions qui remercie le ciel d’avoir mis cette baraque ici pour protéger les trekkeurs du temps de merde.


Pour nous, so far so good, le temps est stable.

Après le déjeuner, Raissa veut rester sur place, elle a déjà vu le huemul sur la route et c’était ce qui l’intéressait.

Je pars donc seul pour un aller et retour vers le Lago Pingo et le glaciar Zapata.

Une grande partie du trek se déroule en sous bois et il n’y a pas grand-chose à voir.

Pas grand-chose, non !

 
En effet, il n’y a quasiment personne sur le chemin donc j’ai l’occasion d’admirer des pics verts à col rouge et un huemul de très près.

 


J’arrive au lago Pingo en 2h30 au lieu de 3h30 initialement prévu. Je décide de pousser pour aller voir le mirador zapata qui se trouve une heure après mais la pluie se mêle de mes affaires et je me rends compte que je ne verrais rien.

 

Le retour en sous bois me parait extrêmement long mais finit par se terminer aux environs de 20h30 (départ 15h).

Raissa avait eu affaire à un rat atomique pendant ce temps et ne voulais plus dormir dans le refuge. Lol

 Nous montons donc la tente dehors à l’abri des arbres et du vent !!!

 

Le lendemain, nous rentrons et tentons de faire du stop. Il y a encore un vent de malade et j’en perds mon chapeau plusieurs fois. Finalement un pick up nous prend en stop et nous dépose à l’administration du parc. De là, nous prenons un bus pour Puerto Natales.


Le hic, c’est que au bout d’un moment, le chauffeur se rend compte qu’il n’y a plus de pression dans le circuit hydraulique.

Ce qui est extrêmement embêtant pour un bus à frein hydraulique en montagne…

On essaye d’aider le chauffeur à réparer mais sans succès.

Nous voilà immobilisé près d’un groupe de Guanacos.


Nous en profitons pour les photographiés avant qu’on vienne nous secourir. Enfin, nous entassé dans un bus qui mettra 2h à rentrer (debout dans le bus = voyage pas cool).

En parlant de Guanacos, cet animal très fier, avait quasiment disparut du parc avant sa création dans les années 80. Grâce à la politique de repeuplement, il y en a aujourd’hui plus de 3000 !

A puerto Natales, nous avons l’immense plaisir de goûter à une douche CHAUDE !!!

Bientôt, les derniers articles de ce périples, suivi d'un peu de cultures brésiliennes, Bahia et le Pantanal!

Stay Tuned!

 

Ps : Aller voir les jolies photos qui sont dans les albums!

 

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S
Le paysage, le glacier, tout ça, wahou!
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I
Mes cheveux! Attends, c'est encore pire maintenant ! Cette photo date de février et je n'ai toujours pas croisé de ciseaux... (Nous sommes en mai...)!<br /> <br /> Oui, je sais, mais hélas, nous étions pressés... Ce sera pour une autre fois :)!<br /> <br /> Guillaume, moi, je rentre en septembre après la Bolivie et le Pérou... De nouvelles aventures en perspectives!<br /> <br /> Abraços
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B
Bon, comme tu fais tout plus vite que prévu jpense que 3h30 ça devrai le faire..
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G
Yo l'ami... hop voilà, re retard rattrapé et ça valait le coup, comme d'hab. Sinon ouais toujours en irlande, exam tout ça encore 3 mois je pense. Tu finis quand toi ?
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B
Fais gaffe, tes cheveux commencent à ressembler à rien... on dirait les miens.<br /> <br /> Sinon, très belles photos de Torres (par contre petit joueur de partir pour 3 jours au lieu de faire la boucle complète à 6/7 jours).
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