Abrao - Parnaoica

Publié le par Jo l'indien

Réveil a 8h...  Je suis un peu éxcité a l'idée de partir vers de nouvelles aventures. Mais une mauvaise nouvelle m'attend au réveil. Magali est malade et n'est pas sûr de pouvoir partir... Que faire ? J'envisage de partir seul mais c'est vraiment pas cool. Pour elle c'est encore plus dure car elle veut vraiment y aller mais a part d'être au plus mal au milieux du parcours. La décision est prise d'essayer de trouver un médecin pour voir ce qu il dit.

 

 

 La fameuse carte de randonnée....

Nous prenons un gros petit dej et nous nous dirigeons vers le dispensaire de l'île (posto de saude). Là, on découvre un genre de hangar emménagé avec des box pour les conversations privées. Magali s'assoit  dans la file. Elle est a côté d'une fille de 15 ans enceinte...

 

 

Finalement, le docteur dit que ça devrait aller et donne un shoot de vitamine à Magali. On est tous soulagé et content de pouvoir partir. Nous partons vers 11h soit 3h plus tard que prévu, ce qui nous oblige à marcher en pleine chaleur.

 

 

Indianajo et ses indianagirls avant le départ

Tout de suite en sortant de Abrao, on se retrouve sur un chemin qui monte sec. 5 min après, je suis déjà entrain de me liquéfier. En effet, les filles marchent vite, mais n'ont pas un sac remplit comme le miens (je porte toute la bouffe) du coup, je cravache dérriere avec mon sac d'une vingtaine de kilos...

 

 

On s'éloigne rapidement et on croise plusieurs iguanes.

 

 

Un col plus tard, nous arrivons au lieu dit "Dos Rios". Ce lieu est tristement célèbre car une prison y était implantée. Elle accueillerait les plus grands criminels de rio et a fonctionner jusqu en dans les années 90.

 

 

Petite chute d'eau avant d'arriver à Dos Rios

En arrivant dans ce village, un policier nous demande d'inscrire nos noms sur un registre. J'ai une petite crainte car nous sommes censés continuer notre chemin a travers une réserve qu'il est normalement interdit de traverser. D'ailleurs sur ma carte (extrêmement précise) aucun chemin ne dessert cette région. Va t'il nous demander de faire demi tour? Nous verrons bien. Mais quand je lui demande le chemin pour parnaioca, il me dit que ce n est pas possible d'y aller aujourd'hui car il faut 6 h pour faire l'aller et retour. (On a pas le droit de dormir la bas)...

Mais, si on écoutait les flics tout le temps, on en pourrait rien faire. :)

 

 

En attendant, nous allons pique niquer sur la plage déserte de Dos Rios qui est a l'abri du flot de touriste car la pente de la plage est trop faible pour que les bateaux puissent aborder.

 

Magali en profite pour faire un somme pendant que Jem et moi barbotons.

 

 

Vers 3h, nous repartons vers parnaoica. Nous passons comme si de rien n'était à côté du garde et nous engageons sur le chemin. Il est explicitement marque que nous devons revenir a Dos Rios et que l'ensemble du trajet prend 6 a 7h. Bon, vu qu'il est déjà tard, on va dire qu'on va pas revenir a Dois Rios :).

 

 

Nous nous engageons sur un sentier étroit qui change du chemin précèdent. La végétation s'épaissit vite et on arrive rapidement à une croisée de chemin. Apres quelques hésitations, nous prenons celui qui à l'air le plus emprunte. 5 min après on arrive dans un cimetière que des gens sont entrain de désherber. On demande notre chemin à un des travailleurs qui nous dit que plusieurs centaines de prisonniers sont enterrés ici. Nice!

 

Bref, nous reprenons notre chemin, le sentier rétrécit et je me mets à taper le sol avec ma jambe pour faire fuir les serpents, qui, selon les habitants, sont légions sur cette île. Nous faisons aussi attention à là où nous posons la main pour éviter de perturber le sommeil d'un de ces charmants petit reptile...

 

 

 Apres deux heures de marche dans la jungle de la mata atlantica et quelques litres de sueur, nous entendons des cris. Un cri rauque ressemblant a celui d un cochon. Putain, je pense tout de suite au cochon sauvage. Du coup, je dis aux filles de monter dans un arbre si jamais il se pointe. Je sors mon canif, ce qui est assez dérisoire comme protection contre ces bêtes mais ça me rassure un peu... Les cochons sauvages sont en effet, très dangereux... (on apprendra plus tard que ce sont des singes hurleurs...).

Nous finissons par nous éloigner des cris et à arrivé sur la plage de Parnaoica. Nous avons mis moins de 2h30.

 

 

C'est un petit village de pécheur bien coupe du monde. Il commence déjà à faire nuit. Du coup, nous n'avons pas trop le temps de nous reposer et devons établir un petit camp (extrêmement rudimentaire) pour passer la nuit. 

 

 

 

 

 

Au bout de la plage, nous ne sommes pas tous seuls. En effet, deux brésiliens, entrain de fumer un joint, se reposent. Ils ont décidé de faire la même chose que nous (ou c’est peut être nous qui avons décidé de faire la même chose que... Mais c’est un autre débat !).

 

Ils nous disent qu’il vaut mieux éviter de faire un feu sur la plage, vu que nous ne sommes pas censés être là. Ils nous montrent une clairière dans un bois un peu à l’intérieur. C’est là que eux ont planté leur tente.

 

 

On n’est pas trop chaud pour dormir dans les bois sans tentes. Du coup, on leurs dit que nous dormirons sur la plage mais que nous allons profiter de leurs feu avec plaisir.

 

 

 

 

Comme nous n’avons pas d’ustensile pour cuisiner, on mange que du pâté et du pain (réduit en charpie par mon sac (de tout façon, il était périmé)). On arrive presque à manger un hot dog en faisant cuir des saucisses enfilées sur un pique en bois et, une fois que celle-ci est chaude, en l’enfilant dans la charpie de pain de mie.

 

 

 

 

 

 

Bref, notre repas est assez spartiate alors que notre hôte brésilien qui cuisine un plat que nos yeux dévorent…

 

 

 

 

Il finit par craquer devant nos regards insistants,  et nous donne un peu de son excellent repas.

 

 

 

 

Rassasiés, nous allons nous coucher.

 

 

Nous allons donc nous distribuer le matériel de couchage : un duvet, un sous duvet, un drap, un matelas auto gonflant et une couverture.

Ha, on me dit qu’une gourde c’est malencontreusement renversée dans le sac de Jem. 

Bon, je crois que on va se passer de la couverture… On se tape un fou rire en étalant les vêtements dans un arbre pour les faire sécher…

 

 

Jem et son arbre séchoir 

 

 

 

Bref, Jem, prend le duvet, je prends le sous duvet, Mag prend le drap et le matelas.

 

Le ciel est magnifique, on voit pleins d’étoiles filantes. C’est vraiment de la balle mais on se les gèlent violent.

 

 

On finit par dormir à deux dans le sous duvet. Mais, la nuit a été plutôt dure…

 

 

 

 

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Publié dans indianajo

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L
Je viens de lire ton petit trip de 30bornes, tu tiens la forme dit donc. Moi je m'enpate à lire des bouquins. Mais bon, photo sympa, paysage sympa, demoiselle jolie à souhait (maintenant que je suis seul je peux matter à donf). Tes études on l'air passionnante. Je t'envois un mail un de ces 4 et merci d'avoir pensé à mon anniv. A pluche dans le bus
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P
Merde mauvaise manip<br /> Bref ça me rappelle les nuits sur la plage et j'en ai pas eu bcp cette année fait chier. Tu as bien raison d'en profiter. Bon faut dire que tu as une aventure autour qui est pas banal, c pas comme allé à la plage en france meme perdu dans les landes. Notre grande foret est tellement civilisée par rapport à ton ile.<br /> FTP avec des truc de fou<br /> Sacré toi !<br /> <br /> La bisette
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P
Enorme, tout bonnement énorme! Mais investis dans un duvet 3 places...
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G
tu as pas chomé en 1 mois... ou j'avais perdu internet.<br /> <br /> toujours aussi fou mec... mais toujours aussi intéressant à lire.<br /> <br /> continue comme ça...<br /> <br /> a+
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