Un avant gout de Rio
Me voilà donc skotché avec mes vieilles… :) Après quelques heures passées dans l’appart et quelques discussions pour détendre l’atmosphère, les conseils commencent à arriver.
Cuidado a gente que voce nao conhece ….
Pour vous mettre dans l’ambiance, imaginez une petite dame avec un chien (saucisson sur patte ou Yorkshire pour les intimes :)) complètement terrorisée par le moindre bruit anormal, qui vous donne des conseils sur la sécurité à Rio. Je pense qu’elle a même peur quand elle va faire ses courses en pleines heures de pointes :) !
Bref, la situation est assez drôle et je confirme d’un air vague que je ferais très attention… (ne t’inquiètes pas ma mère, je fais un peu gaffe quand même, tu me connais, je ne suis pas inconscient !:p).
Je discute avec l’américaine qui a habité là pendant un mois pour avoir tous les détails que je n’ai pas compris lors des conversations avec Diva.
Ha, que c’est facile l’anglais ! Quel bonheur :) !
Elle m’explique qu’on peut se faire sa propre cuisine (si on trouve de la place dans le frigo pour ses aliments) et sa lessive (ce qui est apparemment loin d’être le cas de toutes les familles d’accueils). Bon, vu qu’il est 21h et que je n’ai rien acheté pour manger, il est temps d’aller faire les courses ! (je vous raconte même pas le nombre de « cuidado » que j’ai ramassé avant de sortir J)
Heureusement, il y a pas mal de supermarchés aux coins des rues à Rio. J’en trouve un à deux pâtés de maison de l’appart. C’est une superette avec quasi que des fruits et légumes, quelques yaourts, du vin et du fromage !
La cuisine est une charmante petite kitchenette avec des casseroles et des poêles aussi grandes que celles de la dînette de ma sœur (comment ça je n’ai pas de sœur ?).
Bref pas facile quand même de faire la cuisine !
Après quelques heures passées ici, je sais déjà ce que je vais faire le mois prochain :)! Ce n’est pas que je n’aime pas l’appart et l’hospitalité des lieux (jus multi vitaminé maison au petit dej ça se refuse difficilement quand même) mais je pense que pour mon propre bonheur, il va falloir que je trouve autre chose.
Le lendemain, Robin (L’américaine) m’a invité à voir d’autres étrangers (chouettes des copains) au déjeuner de clôture du mois de cours de portugais intensif (celui que j’aurais peut être dut faireJ).
C’est une vraie arche de noé
Je me retrouve donc à aller manger une pizza (ha bah c bien local ça :)) avec 2 américaines et 1 québécois. Celui-ci c’est d’ailleurs empressé de m’apprendre à dire « tabernacle » correctement des fois qui me prendrait l’envie de le sortir à table (je pense qu’il a dut rencontrer un paquet de français lui ayant sorti :)).
Bon, bah la pizza brésilienne, ça ressemble à la pizza indienne mais à l’inverse. Je m’explique : la pizza indienne est faite à base de pain (la pâte fait
Pas de bol, on s’est retrouvé avec une pizza au « un seul fromage avec son duo (au sens propre) d’olives »… ça ressemblait donc à du gruyère fondu sur du gruyère moins fondu ! Vous saisissez le concept ?
Après ce grand moment culinaire, et pour fêter ça, nous décidons d’aller déguster quelques caipirinhas en écoutant un concert de Foro (et en dégustant de délicieuses brochettes de viandes cuite barbecue :)).
Hahaha enfin ! J’avais la gorge sèche depuis le temps !
Saùde ! (santé)
A bientôt et bon courage à ceux qui travaillent !